Aumônerie catholique de l'hôpital de LensJ'étais malade et vous êtes venus me voir2023-09-14T10:48:05+02:00Aumônerie Catholique de Lensurn:md5:5ba8802f3212bbe3b3ba37b37b1d7340DotclearMichel Delpech, magnifique chanteururn:md5:d3f0843268fb593992800f0d940babcc2016-01-21T10:24:00+01:002020-08-12T10:31:44+02:00Lelong JeanneTémoignage<h3 style="text-align: center;"><a href="http://www.tiberweb.fr/public/images/delpech.jpg" title="delpech.jpg"><img alt="delpech.jpg" kasperskylab_antibanner="on" src="http://www.tiberweb.fr/public/images/.delpech_t.jpg" style="float: left; border:none; margin: 0 1em 1em 0;" title="delpech.jpg, janv. 2016" /></a>Quelle Joie de rendre grâce au Seigneur en buvant le témoignage de Michel</h3>
<p>Voici l'un de ses messages exceptionnels, le dernier peut-être, pour et à cause du témoignage de sa rencontre avec le Christ.</p>
<p>Au-delà du charme et de la beauté de ses chansons, voici le message profond, étonnant, lumineux, rafraîchissant, vivifiant, apaisant, doux, réconfortant que Michel Delpech nous laisse en rejoignant le Ciel. Parole d’homme, parole d’artiste, parole de chrétien. Un cadeau !</p> <p>J’ai cru guérir de ce cancer de la langue qui m’a touché en février 2013. Je me suis trompé. Il est revenu. Il y a une guerre au fond de ma gorge. Je me bats, je travaille à guérir. Pour un chanteur, perdre sa voix, c’est la pire épreuve. Depuis l’âge de 18 ans, la chanson est toute ma vie. Deux cents chansons en cinquante ans de carrière, dont trente “tubes”.</p>
<p>Curieusement, alors que je vis pour ma voix et par ma voix, je n’ai pas interpellé Dieu, je ne me suis jamais dit que ce qui m’arrivait était injuste. Peut-être parce que je commence à vivre non plus par ma voix, mais par la foi ? Pour parodier le titre d’une mes chansons <q> Le Loir et Cher </q>,<br />
je dis aujourd’hui : <q> La foi m’est chère </q> .</p>
<p>Mon premier cancer avait mis ma vie spirituelle en veilleuse. Je ne pouvais plus lire, ni me nourrir intellectuellement, moi qui suis féru de théologie. Cette rechute me révèle que la vie spirituelle ne se loge pas dans l’intellect, mais qu’elle est la VIE même <q> la vie de Dieu qui irradie tout l’être, et pas seulement la tête </q>.</p>
<p>Je suis profondément croyant. J’ai vécu un jour un “choc religieux” à Jérusalem, où j’ai rencontré le Christ. Je visitai le Saint-Sépulcre avec ma femme, et là, pressé pourtant par de nombreux pèlerins, soudain, devant le Tombeau, je m’agenouille et me voilà chrétien. Un peu comme Frossard, Claudel, Clavel – d’un coup. En l’espace d’un instant, Jésus est entré dans ma vie, dans mon cœur. C’était très doux. J’ai immédiatement eu la sensation que j’étais sauvé. Tout ce qui m’était arrivé auparavant devenait caduc. La seule chose que je ne remette jamais en doute, c’est l’existence de Dieu.</p>
<p>Je suis d’un naturel plutôt ténébreux, un hypersensible qui s’en fait pour un rien. Je crois savoir où est la sagesse à force de lectures et de rencontres, mais je ne l’ai pas encore trouvée. Or, dans cette chambre d’hôpital, depuis des mois, curieusement, je n’ai jamais été aussi apaisé. Ce <q> re-cancer </q> ne m’a pas brisé : je crois qu’il me grandit.</p>
<p>Dans l’épreuve, quelles sont mes consolations ? D’une part, l’amitié. Je n’avais pas réalisé que j’avais autant d’amis. Dans le tourbillon de la vie <q> du dehors </q>, la vie quotidienne, nous ne trouvons jamais le temps de nous arrêter pour voir ceux qui nous sont chers, et les années passent, les liens se distendent… Trop bête ! C’est quand ça ne va pas que l’essentiel resurgit. Et l’amitié fait partie de l’essentiel.</p>
<p>J’ai été soutenu physiquement et psychologiquement par la bienveillance qui m’entoure. L’amour de ma femme, de mes enfants, la tendresse et la compétence du personnel médical et infirmier. On guérit plus vite quand on aime et qu’on est aimé, j’essaierai de ne pas l’oublier.</p>
<p>Curieusement, moi qui suis un gourmand invétéré, je n’ai plus de consolation culinaire. Je n’ai même plus le désir d’une bonne entrecôte avec un verre de Saint-Émilion ! On me nourrit avec des sondes et des pipettes. Pourtant, l’autre jour, le goût m’est un peu revenu en absorbant une cuillerée de glace au café. Elle m’a irrésistiblement évoqué La Première Gorgée de bière de Philippe Delerm ! Depuis, je suis plus ouvert aux toutes petites choses de la vie, ces surprises discrètes qui émaillent l’existence et peuvent nous passer sous le nez sans même qu’on les remarque.</p>
<p>Je goûte aussi des consolations plus spirituelles. Ainsi, celle de la patience. Le cancer est l’une de ces épreuves qui vous enseignent cette vertu. Vous pouvez fulminer, vous morfondre, crier, pleurer, cela ne changera rien. N’allez pas croire que je suis un saint homme ! Au quotidien, face aux mini-tracas, je peux être sanguin, colérique, râleur. J’ai tous les défauts de la terre pour les petits soucis. Mais là, c’est autre chose : il y a un <q>vrai</q> combat à mener. Ai-je reçu une grâce de Dieu pour cela ? Je le crois. Je sais qu’Il est à mes côtés.</p>
<p>Patience quand j’articule mal, que je suis inaudible. Patience quand la douleur se réveille et me contraint au silence. Patience face aux régressions inévitables, aux déceptions inhérentes, parce que les traitements semblent inefficaces. Patience quand je me fatigue très vite. Patience devant la mélancolie qui m’est familière…</p>
<p>Durant cette plongée dans les ténèbres de la dépression, j’ai connu le chaos. J’ai cherché à en sortir par le <q>haut</q> , en tâtant du bouddhisme, de l’hindouisme, en essayant la méditation transcendantale… Mais je me suis rendu compte, progressivement, que tout cela n’était pas un chemin fécond pour moi. J’étais en train de me perdre. J’ai commencé simultanément à m’intéresser à cette part de mon identité que je refusais jusqu’alors de regarder : la religion chrétienne. Et j’ai osé… le christianisme ! Je ne sais si j’aurais eu cette hardiesse sans la dépression, je ne sais pas si je serais allé aussi loin dans cette voie. Une chose est sûre : depuis, Dieu reste l’objet incessant de ma quête.</p>
<p>Je me suis formé tout seul. J’ai beaucoup lu. Des livres qui ne sont pas tous <q>modernes</q> : Isaac le Syrien et Thomas Merton, saint Jean de la Croix et les Pères du désert, saint Augustin et l’Introduction à la vie dévote de François de Sales ; Urs von Balthasar et Thérèse d’Avila dont je retiens cette phrase : <q>Seigneur, si Tu n’existes pas, ça n’a pas d’importance. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour Toi</q> .</p>
<p>Je suis un homme de peu de foi. Telle est ma tragédie. Ma foi n’est pas un long fleuve tranquille : elle est dans la torture, dans la complexité. J’en suis parfois épuisé. Pourtant, je plains ceux qui n’ont pas la chance de connaître ce tumulte-là. Il fait vivre jusque dans l’Au-delà ! Je ne pense pas que le Ciel se soit mêlé de mon cancer, mais je lui demande de m’aider à avoir la force de le surmonter, de me plier à la discipline indispensable, de faire ce qu’il m’est exigé de faire. Je n’ai jamais prié pour guérir, j’ai plus souvent pensé : <q>Que ta volonté soit faite</q> .</p>
<p>Autre consolation que permet le repos qu’impose la maladie, c’est une relecture apaisée de l’existence, même si je n’aime pas trop regarder en arrière. J’en ai fait des bêtises ! La fiesta, les filles, quelques drogues, étaient intimement liées à l’univers de la chanson, surtout dans les années 1960 et 1970. J’ai été un oiseau de nuit. Mais je crois en la miséricorde et au pardon – qui sont les plus grandes consolations qui soient.</p>
<p>Mais il n’y a pas que le pardon de Dieu qui console, il y a aussi… le foot. Je passe du coq à l’âne. J’ai une passion pour le foot. Quand j’ai fini de regarder KTO, que j’apprécie beaucoup, voir un bon match à la télé me fait oublier mes tracas. Après le foot – revenons au spirituel, quand même ! – il y a l’oraison. C’est une forme de prière méditative, une prière du cœur, plus proche de la contemplation que de l’imploration. Sainte Thérèse d’Avila, pour qui j’ai une tendresse particulière, en donne une jolie définition : <q>L’oraison est un échange d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec Dieu dont on se sent aimé</q> . Si je ne prie pas, si je ne me livre pas à l’oraison, en quoi consistent ces plages de silence qui me font tellement de bien, au corps et au cœur ?</p>
<p>Un philosophe me console aussi, c’est Gustave Thibon. Je suis fasciné par la vérité et la force spirituelle du verbe de ce génie autodidacte qui a révélé Simone Weil. Je l’ai convié à une émission de télévision à laquelle j’étais invité. Il est venu et a subjugué l’auditoire. Nous sommes devenus amis. Je suis allé le voir plusieurs fois chez lui, en Ardèche. Je fais mienne cette phrase de lui : <q>Je croyais en Dieu, et maintenant je ne crois plus qu’en Dieu</q> . Et cette autre : <q>Dieu ne te délivrera pas de toi-même ; Il te délivrera de la lassitude et du dégoût de toi-même</q> .</p>
<p>La maladie vous dépossède. Elle vous dénude. Elle vous contraint à vous interroger sur les vraies valeurs. Nous voulons une plus grande maison, une plus puissante voiture, plus d’argent, mais en serons-nous plus heureux ? Je constate souvent chez ceux qui possèdent moins un sourire plus radieux que chez ceux qui ont tout.</p>
<p><q>Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive</q> , dit Jésus <em>(Mt 16, 24)</em>. Alors je porte ma croix et je découvre que c’est le secret de la joie. Je réalise aussi que Dieu est là afin de m’aider à la porter. Pour la première fois de ma vie, je n’envisage pas une solution à une épreuve que j’affronte. Je sais aujourd’hui que je risque fort de ne plus pouvoir chanter. Ma confiance la plus totale, c’est en Dieu que je la place : <q>Que ta volonté soit faite Seigneur ! Sans Toi, je suis perdu</q> . </p>
<p><a href="http://www.tiberweb.fr/public/images/michel-delpech.jpg" title="michel-delpech.jpg"><img alt="michel-delpech.jpg" src="http://www.tiberweb.fr/public/images/.michel-delpech_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="michel-delpech.jpg, janv. 2016" /></a></p>Message du Pape François pour la XXllle journée mondiale du malade 2015urn:md5:d9c8d79d5ef30beb94cb41eab39a57272016-01-09T10:01:00+01:002017-03-09T08:24:37+01:00Lelong Jeanne<h3 style="text-align: center;">Sapientia cordis</h3>
<h3 style="text-align: center;"><q>J’étais les yeux de l’aveugle, les
pieds du boiteux</q></h3>
<h3 style="text-align: center;"> (<em>Jb</em> 29,15)</h3> <h3 style="text-align: center;"><em>Chers frères et sœurs,</em></h3>
<p style="margin-bottom: 0cm">À l’occasion de la XXIIIème Journée
mondiale du Malade, instaurée par saint Jean-Paul II, je m’adresse
à vous tous qui supportez le fardeau de la maladie et êtes unis, de
diverses manières, à la chair du Christ souffrant, et à vous
également, professionnels et bénévoles de la santé.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm">Le thème de cette année nous invite à
réfléchir sur une phrase du Livre de Job : « J’étais les yeux
de l’aveugle, les pieds du boiteux » (29,15). Je voudrais le faire
dans la perspective de la « sapientia cordis », la sagesse du cœur.</p>
<ol><li>
<p>Cette sagesse n’est pas une
connaissance théorique, abstraite, fruit de raisonnements. Elle est
plutôt, comme le décrit saint Jacques dans son épître, « pure,
puis pacifique, indulgente, bienveillante, pleine de pitié et de
bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie » (3,17). Elle est
donc un comportement inspiré par l’Esprit Saint dans l’esprit et
le cœur de celui qui sait s’ouvrir à la souffrance des frères et
reconnaît en eux l’image de Dieu. Faisons donc nôtre l’invocation
du psaume : « Fais-nous savoir comment compter nos jours, que nous
venions de cœur à la sagesse ! » (Ps 90,12). Dans cette sapientia
cordis, qui est don de Dieu, nous pouvons résumer les fruits de la
Journée mondiale du Malade.</p>
</li>
<li>
<p><q> La sagesse du cœur veut dire servir le
frère. </q> Dans le discours de Job qui contient les paroles <q>j’étais
les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux</q>, est mise en
évidence la dimension du service à ceux qui en ont besoin, de la
part de l’homme juste qui jouit d’une certaine autorité et a une
place importante parmi les anciens de la ville. Sa stature morale se
manifeste dans le service du pauvre qui demande de l’aide, et
également en prenant soin de l’orphelin et de la veuve (v. 12-13).
</p>
<p>Que de chrétiens rendent témoignage aujourd’hui encore, non par leurs paroles mais par leur vie enracinée dans une foi authentique, d’être <q> les yeux de l’aveugle </q> et les <q>pieds du boiteux ! </q> Des personnes qui sont proches des malades ayant besoin d’une assistance permanente, d’une aide pour se laver, s’habiller, se nourrir. Ce service, surtout lorsqu’il se prolonge dans le temps, peut devenir fatigant et pénible. Il est relativement facile de servir pendant quelques jours, mais il est difficile de soigner une personne pendant des mois, voire des années, également si celle-ci n’est plus à même de remercier. Et pourtant, voilà un grand chemin de sanctification ! Dans ces moments, on peut compter de manière particulière sur la proximité du Seigneur, et on est également un soutien spécial à la mission de l’Église. </p>
</li>
<li>
<p><q>La sagesse du cœur, c’est être avec
le frère</q>. Le temps passé à côté du malade est un temps sacré.
C’est une louange à Dieu, qui nous conforme à l’image de son
Fils, qui <q>n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et
donner sa vie en rançon pour une multitude</q> (Mt 20,28). Jésus
lui-même a dit : <q> Et moi je suis au milieu de vous comme celui qui
sert </q> (Lc 22,27).</p>
<p>Avec une foi vive, nous demandons à l’Esprit Saint de nous donner la grâce de comprendre la valeur de l’accompagnement, si souvent silencieux, qui nous conduit à consacrer du temps à ces sœurs et à ces frères qui, grâce à notre proximité et à notre affection, se sentent davantage aimés et réconfortés. En revanche, quel grand mensonge se dissimule derrière certaines expressions qui insistent tellement <q> sur la qualité de la vie </q>, pour inciter à croire que les vies gravement atteintes par la maladie ne seraient pas dignes d’être vécues !</p>
</li>
<li>
<p><q>La sagesse du cœur, c’est la sortie
de soi vers le frère.</q> Notre monde oublie parfois la valeur spéciale
du temps passé auprès du lit d’un malade, parce qu’on est
harcelé par la hâte, par la frénésie de l’action, de la
production et on oublie la dimension de la gratuité, de l’acte de
prendre soin, de se charger de l’autre. En réalité, derrière
cette attitude se dissimule souvent une foi tiède, oublieuse de
cette parole du Seigneur qui déclare : <q> C’est à moi que vous
l’avez fait </q> (<em>Mt </em>25,40).</p>
<p>Voilà pourquoi je voudrais rappeler à nouveau <q> la priorité absolue </q> de <q> la sortie de soi vers le frère </q>comme un des deux commandements principaux qui fondent toute norme morale et comme le signe le plus clair pour faire le discernement sur un chemin de croissance spirituelle en réponse au don absolument gratuit de Dieu » (Exhortation apostolique <ins><em>Evangelii gaudium</em>, n. 179</ins>). De la nature missionnaire même de l’Église jaillissent <q> la charité effective pour le prochain, la compassion qui comprend, assiste et encourage </q><em> (idem)</em>.</p>
</li>
<li>
<p><q>La sagesse du cœur c’est être
solidaire avec le frère sans le juger.</q> La charité a besoin de
temps. Du temps pour soigner les malades et du temps pour les
visiter. Du temps pour être auprès d’eux comme le firent les amis
de Job : <q> Puis, s’asseyant à terre près de lui, ils restèrent
ainsi durant sept jours et sept nuits. Aucun ne lui adressa la
parole, au spectacle d’une si grande douleur </q> (<em>Jb</em> 2,13). Mais les
amis de Job cachaient au fond d’eux-mêmes un jugement négatif à
son sujet : ils pensaient que son malheur était la punition de Dieu
pour une de ses fautes. Au contraire, la véritable charité est un
partage qui ne juge pas, qui ne prétend pas convertir l’autre ;
elle est libérée de cette fausse humilité qui, au fond, recherche
l’approbation et se complaît dans le bien accompli.</p>
<p>L’expérience de Job trouve sa réponse authentique uniquement dans la croix de Jésus, acte suprême de solidarité de Dieu avec nous, totalement gratuit, totalement miséricordieux. Et cette réponse d’amour au drame de la souffrance humaine, spécialement de la souffrance innocente, demeure imprimée pour toujours dans le corps du Christ ressuscité, dans ses plaies glorieuses, qui sont un scandale pour la foi mais sont également preuve de la foi (cf. <ins><em>Homélie pour la canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II, 27 avril 2014</em></ins>). </p>
<p>De même, lorsque la maladie, la solitude et l’incapacité l’emportent sur notre vie de don, l’expérience de la souffrance peut devenir un lieu privilégié de la transmission de la grâce et une source pour acquérir et renforcer la <em>sapientia cordis</em>. Donc, on peut comprendre que Job, à la fin de son expérience, en s’adressant à Dieu, peut déclarer : <q> Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux t’ont vu </q> (42,5). Et les personnes plongées dans le mystère de la souffrance et de la douleur, accueilli dans la foi, peuvent également devenir des témoins vivant d’une foi qui permet d’habiter la souffrance elle-même, bien que l’homme, par son intelligence, ne soit pas capable de la comprendre en profondeur.</p>
</li>
<li>
<p style="margin-bottom: 0cm">Je confie cette Journée mondiale du
Malade à la protection maternelle de Marie, qui a accueilli dans son
sein et a donné naissance à la Sagesse incarnée, Jésus-Christ,
notre Seigneur.
</p>
</li>
</ol>
<p style="text-align: center;">Ô Marie, Siège de la Sagesse,
intercède comme notre Mère pour tous les malades et pour ceux qui
en prennent soin. Fais que, dans le service du prochain qui souffre
et à travers l’expérience même de la souffrance, nous puissions
accueillir et faire croître en nous la véritable sagesse du cœur.</p>
<h4 style="text-align: center;"><em>J’accompagne cette invocation pour
vous tous de ma bénédiction apostolique.</em></h4>
<h4 style="text-align: center;"><em>Du Vatican, le 3 décembre 2014</em></h4>
<h4 style="text-align: center;"><em>Mémorial de Saint François Xavier</em></h4>
<h4 style="text-align: center;"><em>FRANCISCUS</em></h4>Lettre de Jésusurn:md5:737f37b596c6301af02b9bfef89e40ae2015-11-24T12:28:00+01:002017-03-09T08:24:54+01:00Lelong Jeanne <h3>Chers amis</h3>
<p>Comme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche. Tous les ans, il y a plein de publicité à la radio et dans les magasins, et tout cela augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche. C'est vraiment bien de savoir, qu'au moins une fois par an, certaines personnes pensent à moi. Pourtant je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j'ai fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration. Les familles et les amis se rassemblent pour s'amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête.</p>
<p>Je me souviens que l'année dernière il y avait un grand banquet à mon honneur. La table de la salle à manger était remplie de mets délicieux, de gâteaux, de fruits et de chocolats. La décoration était superbe et il y avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés de manière très spéciale. Mais vous savez quoi ? Je n'étais pas invité ... J'étais en théorie l'invité d'honneur, mais personne ne s'est rappelé de moi et ils ne m'ont pas envoyé d'invitation. La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est arrivé, on m'a laissé dehors, et ils m'ont fermé la porte à la figure... et pourtant moi je voulais être avec eux et partager leur table. En réalité, je n'étais pas surpris de cela car depuis quelques années, toutes les portes se referment devant moi.</p>
<p>Comme je n'étais pas invité, j'ai décidé de me joindre à la fête sans faire de bruit, sans me faire remarquer. Je me suis mis dans un coin, et j'ai observé. Tout le monde buvait, certains étaient ivres, ils faisaient des farces, riaient à propos de tout. Ils passaient un bon moment. Pour couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrivé, vêtu d'une longue robe rouge, et il riait sans arrêt : <q>ho ho ho !</q> . Il s'est assit sur le sofa et tous les enfants ont couru autour de lui, criant <q>Père Noël ! Père Noël !</q>, comme si la fête était en son honneur ! A minuit, tout le monde a commencés à s'embrasser, j'ai ouvert mes bras et j'ai attendu que quelqu'un vienne me serrer dans ses bras et ... vous savez quoi ... personne n'est venu à moi.</p>
<p>Soudain ils se sont mis à s'échanger des cadeaux. Ils les ont ouvert un par un, en grande excitation. Quand tout a été déballé, j'ai regardé pour voir si, peut-être, un cadeau était resté pour moi. Qu'auriez vous ressenti si, le jour de votre anniversaire, tout le monde s'échangeait des cadeaux et que vous n'en receviez aucun ?</p>
<p>j'ai enfin compris que je n'étais pas désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement.</p>
<p>Tous les ans ça s'empire. Les gens se rappelle seulement de ce qu'ils boivent et mangent, des cadeaux qu'ils ont reçu, et plus personne ne pense à moi. J'aurais voulu pour la fête de Noël cette année, que vous me laissiez rentrer dans votre vie. J'aurai souhaité que vous vous rappeliez qu'il y a plus de 2000 ans de cela, je suis venu au monde dans le but de donner ma vie pour vous, et en définitive pour vous sauvez. Aujourd'hui je souhaite seulement que vous croyez à cela de tout votre cœur. Comme nombreux sont ceux qui ne m'ont pas invité à leur fête l'an passé, je vais cette fois organiser ma propre fête et j'espère que vous serez nombreux à me rejoindre.</p>
<p>En guise de réponse à mon invitation, envoyez ce message au plus grand nombre de personne que vous connaissez. Je vous en serai éternellement reconnaissant.</p>
<p><q>Je vous aime très fort !</q></p>
<p>Jésus</p>Réunionurn:md5:6412ce04cd991cc1043b9cccfffd63122015-11-23T14:27:00+01:002017-03-09T08:25:13+01:00Lelong Jeanne<h4>Réunion pour le départ en retraite de Jocelyne, Geneviève, Marie-Agnès. </h4> <h3 style="text-align: center;">Vous pouvez cliquer sur les images pour obtenir l'original.</h3>
<p><a title="gateau_th.jpg" href="http://www.tiberweb.fr/public/reunion/gateau_th.jpg"><img kasperskylab_antibanner="on" title="gateau_th.jpg, nov. 2015" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="gateau_th.jpg" src="http://www.tiberweb.fr/public/reunion/.gateau_th_m.jpg" /></a></p>
<p><a title="reunion_rogner.jpg" href="http://www.tiberweb.fr/public/reunion/reunion_rogner.jpg"><img kasperskylab_antibanner="on" title="reunion_rogner.jpg, nov. 2015" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="reunion_rogner.jpg" src="http://www.tiberweb.fr/public/reunion/.reunion_rogner_m.jpg" /></a></p>
<p><a title="reunion2.jpg" href="http://www.tiberweb.fr/public/reunion/reunion2.jpg"><img kasperskylab_antibanner="on" title="reunion2.jpg, nov. 2015" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="reunion2.jpg" src="http://www.tiberweb.fr/public/reunion/.reunion2_m.jpg" /></a></p>
<p><a title="reunion3.jpg" href="http://www.tiberweb.fr/public/reunion/reunion3.jpg"><img kasperskylab_antibanner="on" title="reunion3.jpg, nov. 2015" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="reunion3.jpg" src="http://www.tiberweb.fr/public/reunion/.reunion3_m.jpg" /></a></p>Baptême au centre de gériatrie de Lensurn:md5:064259fd62a14a94997715afa4d046492012-10-29T10:44:00+01:002018-02-04T10:27:04+01:00Lelong JeanneTémoignage<h3 style="text-align: center;">Baptême au centre de gériatrie de Lens<br />
Baptême de Jeanne, 97 ans.</h3> <h5><a href="http://www.tiberweb.fr/public/images/jeanne/jeanne_contente2.jpg" title="jeanne_contente2.jpg"><img alt="jeanne_contente2.jpg" src="http://www.tiberweb.fr/public/images/jeanne/.jeanne_contente2_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="jeanne_contente2.jpg, déc. 2015" /></a></h5>
<h4>Des demandes très diverses arrivent aujourd'hui au service de Catéchuménat. La demande de Jeanne était de celles-là !</h4>
<h4>Étant donné la santé et l'âge de Jeanne, une proposition sur mesure lui a été proposée, réfléchie par le service et Albert, le référent de doyenné pour le catéchuménat.</h4>
<h4>Nous nous réjouissons que de telles expériences puissent être vécues au sein de communautés chrétiennes diverses, ici l'aumônerie hospitalière de Lens. </h4>
<p><strong><em>Hélène Richard responsable du service du Catéchuménat.</em></strong></p>
<p>Le centre de gériatrie Durot à Lens était en fête en ce lundi 29 octobre, car Jeanne, 97 ans, allait recevoir le sacrement du baptême des mains de Monseigneur Jaeger, en présence des Pères Hubert Renard, responsable de la Pastorale de la Santé et Raymond Tassart, aumonier, Alain Lefebvre, Diacre, qui travaille ici en qualité de cadre hygiéniste, et Albert Caby, Diacre, référent en ce qui concerne le baptême des adultes.</p>
<p>Jeanne Lelong, aumonier au centre hospitalier de Lens, a présenté l' « autre » Jeanne. Celle-ci, de famille non croyante, a toujours souhaité se faire baptiser. C'est la rencontre des deux Jeanne qui l'a décidée à demander à recevoir le Baptême. Accompagnée par Albert Caby et Jeanne Lelong tout au long de ce chemin au cours duquel elle entendra parler de Jésus, du baptême, du pardon, de la vie éternelle, Jeanne s'est «<em> épanouie</em> », nous dira Jeanne Lelong, «<em> elle est devenue de plus en plus rayonnante ».Il est toujours temps de répondre à l'appel du Seigneur, il est toujours l'heure, quelque soit le moment où il frappe à la porte de notre vie et de notre coeur »</em> a dit le Père Evêque, tout en faisant remarquer que c'était la première fois qu'il allait donner le sacrement du baptême à une personne de 97 ans ! Monseigneur Jaeger ajoute « <em>c'est la fête de la jeunesse de notre cœur, la jeunesse de notre joie, la jeunesse de la famille des chrétiens ».</em><br />
C'est avec beaucoup d'émotion que l'assemblée des Résidents, du personnel soignant et de l'équipe de l'aumônerie, a pu suivre les différentes étapes du baptême. Entourée de sa famille, ses parrain et marraine -son petit-fils et son épouse-, Jeanne a redit sa foi : « <em>je crois </em>», et a reçu l'eau du baptême, symbole d'une vie nouvelle dans le Christ, « <em>une nouvelle naissance</em> », a dit le Père Evêque. Jeanne a ensuite reçu le sacrement de confirmation par l'imposition des mains, par Monseigneur Jeager, au cours duquel il a appelé le don de l'Esprit Saint sur elle, sacrement qui unit plus fermement tout chrétien au Christ.</p>
<p>La célébration s'est terminée par un chant à Marie « chercher avec Toi dans nos vies, les pas de Dieu, Vierge Marie ».</p>
<p>Le dernier mot est revenu à Jeanne : <em>« Jésus est tout pour moi ».</em></p>
<p>Alleluia ! Jésus Seigneur, alleluia, nous te croyons !</p>
<p> Nous nous sommes ensuite retrouvés devant le verre de l'amitié, (et des gâteaux) offerts par le Service Durot, occasion pour chacun de commenter ce si beau moment.</p>
<p><a href="http://www.tiberweb.fr/public/images/jeanne/jeanne2.jpg" title="jeanne2.jpg"><img alt="jeanne2.jpg" src="http://www.tiberweb.fr/public/images/jeanne/.jeanne2_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="jeanne2.jpg, déc. 2015" /></a></p>
<p><a class="media-link" href="http://www.tiberweb.fr/public/images/jeanne/img-2101-jpg-131063_2.jpg"><img alt="" class="media" src="http://www.tiberweb.fr/public/images/jeanne/.img-2101-jpg-131063_2_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></a></p>
<p><a class="media-link" href="http://www.tiberweb.fr/public/images/jeanne/img-2097-jpg-131061_2.jpg"><img alt="" class="media" src="http://www.tiberweb.fr/public/images/jeanne/.img-2097-jpg-131061_2_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></a></p>